Jusqu’à fin novembre, le Directeur général de Pharmacie Référence (PHR), François Tesson, se déplace à la rencontre de ses adhérents. Objectif : recréer le lien mis à mal par la crise sanitaire et leur donner de nouvelles perspectives.
OCP.fr : Pourquoi ce “tour de France” ?
François Tesson : La série du “tour de France”, ce sont seize dates. Cela a commencé par Quimper il y a quelques jours et nous allons poursuivre sur une durée d’un mois et demi.
C’est un “tour de France” assez marathon mais qui est nécessaire pour que l’on puisse prendre contacte, échanger auprès des adhérents et avoir cette prise de parole qui est absolument nécessaire pour faire savoir tout ce qu’on a pu mettre en place depuis la crise sanitaire et pour la sortie de cette crise sanitaire.
Aujourd’hui, on a beaucoup de perspectives à donner à nos adhérents et à nos équipes. C’est la raison pour laquelle je souhaite que ce “tour de France” se fasse rapidement.
OCP.fr : Quel message voulez-vous faire passer ?
F.T. : Le message principal, c’est de dire que l’on est absolument proches d’eux, pour aller beaucoup plus loin avec eux. Et ça, c’est déjà, du fait de la présence de nos équipes avec eux, sur tout le territoire national, sur un laps de temps extrêmement réduit, c’est la preuve que ça nous préoccupe et qu’on a envie d’aller à leur rencontre.
“Aller plus loin”, pour eux, c’est “comment fidéliser le patient ?”, c’est “comment accompagner le patient”, c’est “comment faire en sorte que le patient ait un sur-mesure qui diligente une offre qui est une offre sur-mesure ?”.
>>> En vidéo : l’interview de François Tesson
OCP.fr : Pourquoi est-ce si important ?
F.T. : Le lien qui unit les adhérents avec les animateurs de réseau est absolument essentiel surtout dans cette sortie de crise sanitaire.
On a vu des patients qui sont venus pour être accompagnés, pour répondre à une certaine forme d’inquiétude… Le rôle du pharmacien, dans sa fonction d’acteur de santé publique et de premier recours a été absolument remarquable, à la fois dans les tests qui ont suivi les dispositions ministérielles, pour pouvoir tester le maximum de personnes, mais aussi dans la vaccination.
Il faut donc là, absolument, que derrière on puisse une fidélisation du patient à travers un certain nombre de services et de solutions.
OCP.fr : Quels sont les prochains défis pour PHR ?
F.T. : Aujourd’hui, compte-tenu de son positionnement qui est celui d’avoir une délivrance du médicament forte en proportion au sein de ses adhérents, le défi est d’avoir une offre groupement qui soit extrêmement riche, avec des solutions qui sont à la carte et très bien ficelées.
Tout cela dans le but de répondre efficacement à ce positionnement de médicament. L’autre défi, enfin, est d’avoir une enseigne qui respecte complètement le fait que, aujourd’hui, le patient doit diligenter une offre et non pas l’inverse. Et c’est cette offre qui va être complètement déclinée sous différentes formes, différentes enseignes auprès des adhérents.